MONTRÉAL, Québec, le 23 octobre 2024 – Dans un contexte de crise du logement exacerbée, entre autres, par l’inflation, les taux d’intérêt élevés et les défis climatiques, Laurence Vincent, présidente de Prével, a présenté une initiative audacieuse visant à soutenir les jeunes adultes dans l’acquisition de leur première propriété. Ce programme, détaillé dans un mémoire déposé à l’Assemblée nationale du Québec, propose des solutions concrètes pour contrer l’iniquité intergénérationnelle en matière d’habitation.
L’entrepreneure est convaincue que la mise en place d’un tel programme bénéficierait à l’ensemble de la société. En permettant aux jeunes de devenir propriétaires, ce programme renforcerait leur sécurité résidentielle et leur permettrait de se constituer un patrimoine financier. Cela contribuerait significativement à réduire l’iniquité intergénérationnelle dont souffre actuellement la jeune génération.
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REDIFFUSION DE LA CONFÉRENCE : Cercle canadien : événement avec Laurence Vincent
Un programme innovant pour un contexte économique difficile
Lors de son vibrant plaidoyer devant plus de 360 personnes au Cercle canadien, madame Vincent a rappelé que selon une étude réalisée par Centraide du Grand Montréal, en collaboration avec Léger, 65 % des jeunes âgés de 18 à 34 ans ressentent une anxiété financière élevée, et plus de la moitié craignent de ne jamais pouvoir devenir propriétaires. Pour répondre à cette préoccupation croissante, elle propose la création d’un programme gouvernemental qui agirait comme un soutien pour la mise de fonds, permettant ainsi aux jeunes d’acheter leur premier chez-soi.
Lors de cette conférence, qui était suivie par un échange mené par Maxime Bergeron, chroniqueur à La Presse, Laurence Vincent rappelait les trois principaux obstacles à l’achat d’une première propriété : la mise de fonds, la capacité de remboursement, et les mensualités hypothécaires élevées. L’initiative qu’elle propose jouerait le rôle de soutien financier, similaire à celui que peuvent offrir des parents, mais accessible à tous les jeunes adultes. Il apporterait à l’acheteur l’équivalent de sa mise de fonds en contrepartie d’un partage de la hausse de la valeur de la propriété.
Un impact positif sur le marché locatif et l’environnement
Ce programme, en plus de favoriser les premiers acheteurs, contribuerait à libérer des unités locatives, réduisant ainsi la pression sur le marché locatif et les hausses de loyer. Il s’inscrit également dans une démarche écologique en encourageant l’achat de petites habitations dans des milieux consolidés, réduisant ainsi la dépendance à la voiture. Laurence Vincent a appelé à une mobilisation collective pour discuter, bonifier et soutenir ce programme, soulignant que le Québec a toujours été à l’avant-garde de l’innovation sociale.
« Il est crucial que nous trouvions des solutions innovantes pour permettre à notre jeunesse d’accéder à la propriété, un droit fondamental qui ne devrait pas être hors de portée. Ce programme pourrait être à coût nul pour la société et aiderait à contrer l’iniquité intergénérationnelle en matière d’habitation. » -Laurence Vincent, présidente, Prével
« J’ai une conviction très profonde. On ne devrait pas, en tant que nation québécoise, accepter l’iniquité intergénérationnelle en matière d’habitation qui s’est créée au cours des dernières années, en plus de l’iniquité sociale qui résulte du fait que l’accès à la propriété est en train de devenir un privilège réservé aux mieux nantis. »
Laurence Vincent, présidente, Prével.
À propos de Laurence
Laurence Vincent est présidente de Prével, une entreprise immobilière de 100 employés et fondée il y a plus de 40 ans. Au cours des 20 dernières années, elle a participé activement à la réalisation de plusieurs des 12 000 unités d’habitation que compte Prével à son actif, ainsi qu’au développement de projets marquants pour le paysage urbain.
Reconnue pour contribuer au patrimoine bâti ainsi qu’à l’accession à la propriété, Laurence Vincent s’implique pour créer des milieux favorisant l’interaction humaine et la mixité. Elle siège au conseil d’administration de l’organisation d’intérêt public Vivre en Ville ainsi que celui de l’Institut de développement urbain du Québec. Elle préside aussi le Comité d’affaires métropolitaines et urbaines de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
Elle détient un baccalauréat ès arts, Histoire, de l’université de la Colombie-Britannique et un MBA de HEC Montréal. Laurence est aussi l’auteure du livre Bâtir Montréal à la table 45 publié aux Éditions du Septentrion.