Septembre 2011, on pouvait lire dans les journaux que la Communauté métropolitaine de Montréal lançait le plan métropolitain d’aménagement et de développement de son territoire. Les urbanistes affirment être heureux de voir enfin un premier effort d’harmonisation. De mon côté, un concept a particulièrement attiré mon attention : les quartiers TOD (Transit-Oriented Development).
Cela veut dire quoi au juste? Je reprendrai ici l’explication donnée par Madame Florence Junca-Adenot, professeure au Département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM, dans un article de Martine Letarte tiré du Devoir: « Avec les quartiers TOD, au lieu d’amener les services de transport à chaque habitation, on développe les habitations autour des pôles de transport. C’est un concept excellent. »
Actuellement plusieurs stations de métro n’ont pas la densité requise de population pour optimiser le coût collectif associé au transport en commun. L’approche des quartiers TOD, dans la mesure où leur développement est bien planifié et priorisé adéquatement, contribuerait à améliorer cette situation. La fluidité des transports s’en trouverait meilleure et la qualité de vie des citoyens passe définitivement par une mobilité de sa circulation.
Avec la mise en place de quartiers TOD, les résidents vivraient dans des quartiers où l’on peut facilement joindre les commerces et les espaces verts, à pied ou à vélo. Ce mode de vie s’inscrit parfaitement dans une recherche de développement durable. Une grande consultation publique s’est terminée il y a quelques jours sur le plan métropolitain d’aménagement et de développement. Plusieurs forces divergentes ont émis leurs opinions au cours de ce processus.
Prével a d’ailleurs également présenté son point de vue, tel que vous avez pu le lire dans le dernier billet de notre co-président Jacques Vincent. Bien hâte de voir ce qui ressortira de cet exercice et des apports de tous ces visionnaires pour un développement harmonisé.
Qu’en pensez-vous?