Vous êtes pris d’une envie d’aller bruncher, mais les oeufs bénédictines, bacon et autres pancakes, vous en avez fait le tour et vous aimeriez mettre un peu d’exotisme dans votre assiette? Ne cherchez plus, on a la solution parfaite pour répondre à votre curiosité.
Un quatuor de talents et une idée commune
Prenez deux frères, Jojo et Toddy Flores, DJ’s de renommée internationale et co-fondateurs (entre autres) du club Peopl, un de leurs amis, Julian Somera (dentiste à la ville) et David Pendon (spécialiste du vin à l’agence Oenopole), ajoutez-y l’envie de ces quatre amis d’origine canado-philippine de partager leur cuisine familiale et traditionnelle et vous obtenez le restaurant Junior! Voilà comment est né cet endroit unique à la personnalité affirmée, en 2014, à l’ouest de Griffintown. On y est allé une fin de semaine à l’heure du brunch. Voici cinq bonnes raisons d’aller y faire un tour vous aussi.
1. L’ambiance colorée et décontractée aux allures de cantine de rue
Sitôt rentrés on aperçoit deux platines qui trônent au centre du restaurant; les frères Flores restent proches de leurs premières amours! Pour le reste, c’est un mobilier coloré qui nous accueille et nous donne l’impression d’être dans une “carinderia”, les cantines de rue typiques de l’archipel philippin. Les quatre collaborateurs ont eux-mêmes agencé le décor du restaurant. Les murs et les visuels ont pour leur part été réalisés par l’artiste montréalais Gene Pendon.
C’est une atmosphère jeune qui règne ici, et Jojo Flores, qui tient boutique ce jour-là, passe de table en table saluer ses amis et s’assurer que tout le monde passe un bon moment.
2. La cuisine traditionnelle et réconfortante
Les quatre compères du Junior sont conscients que les restaurants philippins sont rares à Montréal. Ils sont même les seuls dans le sud de l’île. C’est pourquoi ils ont mis tout leur coeur dans leur cuisine.
“Quand tu viens manger ici, c’est un peu comme si je t’invitais chez moi et te cuisinais des plats de ma famille” nous dit Jojo, tout sourire.
Quand on nous apporte nos assiettes, on sent un petit côté “comfort food” exotique, tout en reconnaissant aussi les influences hispaniques qui ont fait le passé de ce pays. C’est le cas pour les adobos, viandes braisées dans une sauce vinaigrée au soya.
Sur les conseils avisés de Mylène, au Junior depuis l’ouverture, on a goûté le “Fried Chicken and Waffles”. Des morceaux de poulet frit croustillant style “Jolibee”, une très populaire marque de l’archipel, accompagnés de savoureuses petites gaufres et de fruits goûteux. Avec ça, prenez un “Suman”, gâteau de riz au lait de coco parfumé par sa feuille de bananier et agrémenté d’un caramel léger; c’est un délice!
3. Une carte des boissons alléchante et bien pensée
Des quatre piliers du Junior, c’est David Pendon qui est en charge de ce que l’on va pouvoir siroter et on fait confiance à ce sommelier de formation pour nous raviver le palais! Il nous présente une carte des vins légère et éclairée; le vin blanc de la petite île grecque de Santorin est tout simplement un hit. Mais n’oublions pas la carte des bières! Bien que la part belle soit faite aux micro-brasseries québécoises (Dunham, Castor ou encore Trou du diable, etc.) la Jeepney, une bière blonde philippine, est des plus rafraîchissantes. On a le choix!
4. Une belle terrasse pour manger au soleil ou prendre un verre en soirée!
En jasant vins et bières, vous a-t-on dit que vous pourriez étancher votre soif sur la belle terrasse à l’arrière du restaurant? Oui, derrière la salle on trouve un beer-garden absolument charmant. Assoyez-vous à une table avec quelques bonnes bières et vous serez très vite à l’aise!
5. Un brunch autour des platines
Les quatre collaborateurs ont amené tout leur savoir-faire au Junior, alors on ne s’étonnera pas de les voir derrière les platines. Le jour de notre venue, c’est un mix tranquille des frères Flores qui nous a accompagné mais lors des événements “Rice & Shine”, différents dj’s sont invités à mixer à l’heure du brunch. Surveillez leurs évènements!
Junior
1964, rue Notre-Dame ouest
Griffintown
Crédits photos : Frédéric Ryan – Instagram (@feddomtl)